J.R.R Tolkien et le Seigneur des Anneaux
  Un professeur passioné et respecté
 
Un parcours d'études original 

  Comme nous l'avons précisé antérieurement, Tolkien fait preuve d'un prodige intellectuel incomparable. Il fait preuve également d'un grand nombre de connaissances dans des domaines habituellement déstinés à des âges supérieurs: à 7 ans, Tolkien se plaît pour la botannique, la philologie, ou bien sûr, les langues. Ces passions sont vues maintenant, comme des débuts d'une grande épopée qu'est le seigneur des anneaux. En effet, le parcours d'étude de Tolkien est l'un des plus prestigieux et original qui puisse être. Avant de partir au combat, Ronald, comme il aimait se faire appeler, a passé sa petite enfance sous l'éducation religieuse que lui enseigne sa mère Mabel. Cependant, il apprendra beaucoup de choses sur le monde qui l'entoure par lui-même. Concernant ses études supérieures, nous pouvons dire qu'elles se sont déroulées dans un cadre on ne peut plus prestigieux. En effet, Tolkien passe la majorité de ses études dans la mondialement connue université d'Oxford. Sa vie d'étudiant est partagée entre études et activitées estudiantes. Il se plaira même à passer son temps en grande partie dans la bibliothèque de l'université lorsqu'il est à l'école King Edward, où l'oeuvre du seigneur des anneaux se dessinait alors . En effet, dans cette bibliothèque, il découvrira le "Kalevala", un recueil de légendes nordiques. A la suite de cela, il créera le club de l'essai où le esquisses de l'oeuvre se formaient: Tolkien aime vraiment cet ouvrage au point de créer également la société dialectique, ou encore le club des apolaustiques, tos centrés vers la littérature. Il rencontera Josef Wright, un professeur de philosophie, qui viendra renforcer son goût de la lecture. Il relis m^me le "kalevala" en version originale à la suite de laquelle il avoue "Ce fut comme de découcrir une cave pleine de bouteilles de vin extraordinaires et d'un goût jusqu'alors inconnu, j'en devînt presque ivre."


En été 1915, il obtient un diplôme de première classe qui commencera sa vie de professeur. Son art de manipuler la langue lui permet de créer avec d'autres amis professeur le dictionnaire "oxford". Sa carrière de professeur l'oblige à donner des cours particuliers à partir de 1919. D'où le possible parallèle avec le personnage de Gandalf, un magicien incarnant la sagesse et le savoir.Quand il a assez d'argent, Tolkien quitte ses amis de l'élaboration du dictionnaire Oxford et est élu lecteur officiel à l'université de Leeds puis professeur d'Anglais. Enfin, attaché à Oxford, il ne peut que revenir en ces lieux pour enseigner l'Anglo-saxon.

Un amour des langues incontesté

 De par son cursus scolaire, Tolkien a su faire part d'une grande virtuosité concernant les langues. Cet attrait a été appuyé par l'étude de nombreuses langues dans le cadre pédagogique et personnel. Il connait très bien le Grec et même le Gallois.Cependant, sa langue favorite est le Finnois, la langue de Finlande. Cet amour des langues se retranscrit dans son oeuvre par la création du language elfique dans un premier temps avec le quenya. Son amour pour les langues s'agrandissant de jour en jour, son repertoire de langues de l'univers du seigneur des anneaux s'agrandit également. Ainsi suivirent l'adunaïque, la langue des Dunédaurs, le Hobbitique, le Khuzdul, la langue des nains, puis le sindarin et telerin. Puis de nombreuses autres langues comme l'Angerthas. Nous allons vous présenter maintenant un bref descriptif de ces langues:

Quenya : Le quenya fut conçu par Tolkien comme dérivant d'une langue originelle commune à toutes les langues elfiques qu'il imagina. C'est une langue flexionnelle pourvue d'une riche déclinaison et d'une conjugaison de type synthétique ; sa morphologie repose essentiellement sur l'emploi d'affixes - en majorité des suffixes, mais aussi des préfixes et quelques infixes - mais recourt aussi à l'alternance vocalique. Le nombre de cas et la conjugaison ont varié avec les années au cours du développement de la langue par Tolkien.


 

 

Sindarin : Dans son univers de fiction, le sindarin est la langue des Sindar ou Elfes Gris, qui se développa d'abord au Beleriand pendant le Premier Âge, à partir d'un ancêtre commun aux diverses langues des Elfes. Plus tard, il fut adopté par divers autres peuples et s'étendit en de nombreuses régions de Terre du Milieu, y devenant ainsi la langue véhiculaire des Elfes, et l'une des langues en usage chez un peuple d'Hommes, les Dúnedain.La phonétique et une bonne part de la grammaire sont fortement inspirées de celles du gallois. La syntaxe est relativement analytique. Le vocabulaire, par construction, est a priori, c'est-à-dire créé indépendamment de celui des langues naturelles ; mais Tolkien l'a conçu de sorte qu'il soit apparenté à celui des autres langues elfiques qu'il imagina, telles que le quenya.


Cirth :
Dans l'histoire fictive de la Terre du Milieu, l'alphabet original, le Certhas Daeron, fut créé par Daeron, le ménestrel du roi Thingol de Doriath puis fut ensuite étendu en ce qui est connu sous le nom du Angerthas Daeron. Bien que les cirth furent largement remplacées par les tengwar(améliorées et étendues par Fëanor), elles furent adoptées par les Nains pour mettre par écrit leur langue, le Khuzdûl (ils créèrent les Angerthas Moria et les Angerthas Erebor) car les cirth étaient bien plus adaptées à la gravure dans la pierre, par leurs grandes lignes droites, que les courbes des tengwar. Quelques exemples d'écriture en cirth peuvent être retrouvés notamment sur la tombe de Balin dans la Moria (Le Seigneur des Anneaux, Livre II, fin du Chapitre IV) ainsi que sur la page de garde de certaines éditions de Bilbo le Hobbit ou du Seigneur des Anneaux.Cirth est un pluriel, une rune seule est une certh.


 
   
 
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